Grotte de FONTILLES (Chasteaux - 24) 2007
Fontille, ça commence toujours par une course, une course prudente cependant, il vaut mieux éviter de se prendre les pieds dans les rails !…
Bon, le « téoz » de 14 heures trente et des poussières vient de passer, en principe on ne risque rien. La traversée s’effectue sans encombre par paquets de deux, regroupement en haut des échelles.
Nous sommes six : les mecs : Jean et Michel, les nanas : Maggy, Marlène, Marie-Laure qui fait avec enthousiasme ses premiers pas sous terre et moi.
Nous croisons le groupe « Gouygou » ( père, fils et un copain ) rentré en fin de matinée et en route pour Fontille II après avoir arpenté Fontille I et III. Les traîtres, ils ont déséquipé l’escalade ! Il faut donc apporter le matos.
Ce devait être, à la base une expédition photo à Fontille II, mais, Thierry gisant au fond de son lit avec une fièvre de cheval, les objectifs ont évolué dans le sens d’une simple balade sympa et tranquille peut-être jusqu’au fond, on verra…
Pas de problèmes pour les passages mouillés, ni pour l’étroiture, la néophyte s’y engage sans hésiter, se réjouissant de son petit gabarit.
Nous arrivons rapidement au pied de l’escalade, Jean étant le seul à avoir un baudrier, l’honneur d’équiper lui revient de droit, le groupe l’encourage moralement !…
Une fois l’échelle installée l’escalade ne présente aucune difficulté.
Je suis confortablement coincée en haut, en position d’assurage, lorsque un courant d’air subit m’envoie une baffe monumentale. Une fraction de seconde, des images apocalyptique du film d’épouvante « The Decent » s’entrechoquent dans ma tête : « andouille, c’est un train, pas un éboulement ! ». Impressionnant quand même !
« C’est super beau ! » répète Marie-Laure au bord de la transe en découvrant les aragonites.
La diaclase chevauchée sans problème, nous atteignons le pied de la dernière escalade. Le doute se fait jour : nous n’avons pas apporté de corde, Michel grimpe, Marlène grimpe à moitié…
Bon, il est un peu tard, Jean a mal aux genoux, Michel a mal au dos ( c’est fragile un mec ! …) et puis on est presque au fond, aller, demi-tour !
Retour aussi sympa que l’aller, Fontille, c’est un trou pour motiver : pas dur, varié, ludique et beau.
Re-passage de train et re-courant d’air presque au même endroit qu’à l’aller, retour à la surface vers 17h45.
Les dernières lueurs du jour étant un peu faiblardes, le déshabillage s’effectue à la lumière de nos éclairages, attention de ne pas renverser le thé, éviter aussi de mettre les pieds dans les petits gâteaux !
Expédition terminée, nous avons gagné une nouvelle adhérente : Marie-Laure est totalement séduite !
Anne-Marie Verlhac
Le 2009-03-13